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Le mur devient champ de bataille ou terrain de jeu selon des contraintes spécifiques. Plusieurs "jeux" sont créés selon le contexte (labyrinthe, labyrinthe pour film d'animation, recouvrement, observation...). 

Les dessins muraux sont le résultat d’un processus de travail commun qui met l’accent sur l’aspect performatif.

Avec Hsh, chacun promène son trait dans l’espace collectif. Terrain d’expérimentation, le dessin à plusieurs engendre un univers dont les dessinateurs ne sont plus maîtres puisque à tout moment les individualités s’effacent devant le dessin qui glisse d’un trait à l’autre. Une nouvelle forme, étrangère à chacun, apparaît. Pour reprendre Constantin Luser “le trait producteur d’identité” devient par le dessin en collectif “trait acteur”. “Le dessin renvoie à l’acte même de dessiner”. C’est pourquoi l’invitation à partager le mur peut se prolonger à toute personne envieuse d’ajouter un oeil, une pierre ou un gravier dans un coin ou au centre du mur qui devient monument chaotique du dessin, lieu de promenade et de possibles, brouhaha. 

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